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S’agissant d’investissements, les enseignements suivants peuvent être tirés des périodes et situations difficiles: l’intérêt d’une diversification mondiale, les vertus de la patience, la résilience et l’ingéniosité de l’espèce humaine. Dans ce contexte, l’impact de l’intelligence artificielle (IA) et de la transition énergétique devrait créer de la valeur dans plusieurs secteurs économiques.

Economie

Malgré la hausse des taux d’intérêt, le chômage est resté faible et la croissance mondiale soutenue. Dans ce nouveau monde d’après pandémie et de démondialisation, les économies devraient être moins intégrées. Les échanges internationaux se sont réduits avec l’imposition de droits de douane, les restrictions et les sanctions dont les États-Unis, l’Europe et la Chine sont maintenant coutumiers. Les tensions entre la Chine et les États-Unis pourraient provoquer une division de la planète en deux blocs financiers, commerciaux et technologiques. Ces pressions concurrentielles vont favoriser les relocalisations, dynamisant ainsi les investissements et l’automatisation des entreprises. Le développement rapide de l’intelligence artificielle permettra d’intégrer une nouvelle approche des coûts à l’aune de la hausse des salaires, tout particulièrement dans les pays émergents. Selon une étude d’UBS, l’essor de l’IA pourrait valoir un surcroît de productivité de 0.30% à 2% par an aux États-Unis. La démondialisation devrait déboucher sur une hausse de l’offre, une atténuation des risques inflationnistes et une augmentation du potentiel de croissance. Le recours à l’IA devrait également soutenir la croissance des bénéfices des entreprises et générer des opportunités pour celles qui en facilitent son développement, qui proposent cette technologie ou qui en bénéficient.

Monnaies

La BNS a utilisé le franc suisse comme un outil destiné à contrôler l’inflation, raison pour laquelle il s’est sensiblement apprécié en 2023. La hausse des prix étant retombée en dessous de 2%, actuellement à 1.40%, il est fort probable que la Banque nationale adaptera sa politique monétaire et limitera ses interventions sur le marché des changes. Toutefois, cela ne signifie pas que la tendance haussière à long terme du CHF prenne fin. Tant la BCE que la Fed ont récemment laissé leurs taux directeurs inchangés. Nous anticipons des baisses, sans doute plus marquées aux Etats-Unis qu’en Europe. Compte tenu de nos vues sur l’économie américaine, nous prévoyons encore une légère dépréciation du dollar et de facto, une reprise modeste de l’euro par rapport au billet vert. Dans ces conditions, l’exposition aux devises étrangères doit encore rester modérée pour les investisseurs dont la monnaie de référence est le franc suisse.

Obligations

L’année écoulée aura été marquée par la poursuite des relèvements de taux, propulsant les rendements obligataires au plus haut depuis 16 ans. La faiblesse de la croissance et la baisse de l’inflation devraient permettre une réduction prochaine des taux d’intérêt, ceci même si l’inflation globale reste supérieure à 2%. A partir du deuxième trimestre de l’année, la BCE, la Banque d’Angleterre et la Fed devraient abaisser leurs taux de 75 pb, du côté de la Banque nationale suisse, un assouplissement de 50 pb est probable. Dans ce contexte, il faudra donc limiter les positions en liquidités et miser sur les obligations de qualité, d’une durée de 4 à 7 ans, qui offrent des rendements attrayants ainsi qu’un potentiel d’appréciation.

Actions

2023 a offert un tableau contrasté avec des performances en trompe-l’œil pour les indices S&P500 et Nasdaq, qui ont performé presque exclusivement grâce à un petit groupe de valeurs, les « Magnificent Seven », toutes issues de la technologie ou de secteurs liés.

En Suisse, ce sont les grandes valeurs défensives, Roche (-15.83%) et Nestlé (-8.99%), qui ont pénalisé le marché en 2023 avec une deuxième mauvaise année boursière consécutive.

En raison des vents contraires de plus en plus forts pour les consommateurs, nous nous attendons à un ralentissement de la conjoncture américaine. En Europe, la croissance devrait rester modérée tandis que la Chine entrera dans une phase de «nouvelle normalité» caractérisée par une croissance historiquement faible mais plus qualitative.

Cet environnement est propice aux allocations qui donnent la part belle aux actions de qualité, en particulier dans les secteurs technologiques, de l’énergie et de la santé, à même de dégager une croissance des bénéfices malgré le ralentissement de la conjoncture mondiale.

La baisse des coûts de financement devrait également profiter aux petites et moyennes capitalisations.

Matières premières

La croissance devrait rester modeste en Chine, se maintenir à un niveau stable en Europe et fléchir aux États-Unis, ce qui devrait limiter le potentiel haussier des prix des matières premières.

Les cours du pétrole ont été influencés par les décisions de l’OPEP+, qui ont réduit l’offre. Le marché pétrolier devrait rester équilibré au cours du premier semestre. Les tensions au Moyen-Orient et la possibilité d’une application plus stricte des sanctions américaines constituent un risque majeur pour l’approvisionnement en or noir.

L’or a finalement profité de son statut de valeur refuge dans cette période d’instabilité. Il pourrait encore être soutenu durant la première moitié de l’année, puis le métal jaune pourrait corriger au fur et à mesure du recul de l’inflation. Des achats sur repli peuvent être intéressants dans une optique à moyen terme.

Immobilier suisse

Avec une Suisse à dix millions d’habitants vers 2035, il semble peu réaliste de construire suffisamment d’appartements chaque année pour héberger cette population additionnelle. Selon les prévisions, il devrait manquer environ 150 000 appartements d’ici onze ans. Louer deviendra probablement de plus en plus cher et les prix de l’immobilier résidentiel continueront de monter. Dans cet environnement, les immeubles d’habitation de rapport affichent un potentiel de rendement toujours intéressant, tant en terme de revenus que de gains en capital, en particulier dans les zones urbaines. Ceci, bien entendu, sous réserve d’une réglementation plus stricte du droit des loyers. Par conséquent, les investissements à long terme devraient continuer à offrir des rendements intéressants.

A court terme, les intérêts hypothécaires devraient rester relativement stables. Ils devraient diminuer lors du premier assouplissement de la politique monétaire.

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